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L’Égypte à l’aquarelle : capturer la lumière et l’immensité

L’Égypte… Ce simple mot évoque instantanément des images majestueuses : des pyramides s’élevant dans un ciel brûlant, le bleu du Nil tranchant avec les ocres du désert, des temples imposants aux lignes rigoureuses s’ancrant dans un paysage infini.

Création aquarelle pyramide d'Egypte . Ateliers pour débutantes

Aquareller l’Égypte, c’est un challenge créatif : comment traduire au mieux ces vastes étendues, ces monuments grandioses et cette lumière si unique en quelques touches d’eau et de pigment ?

 

C’est ce que plusieurs élèves ont exploré lors d’un atelier dédié chez Paper Break, un moment hors du temps où chacune a appris à rendre hommage à la symétrie imposante des édifices et à la douceur du désert en toile de fond. Car si ce dernier ne s’impose jamais directement, il influence tout : les teintes des monuments, les jeux d’ombre et de lumière, la texture même du paysage.

 

Le désert : une palette subtile et omniprésente

Le désert n’est pas qu’un décor lointain, il est au cœur des réalisations. Il façonne l’atmosphère des photos, des souvenirs et cette matière vivante doit se retrouver dans la palette des aquarellistes. Les élèves ont dès lors appris à composer avec :

🔸 Un camaïeu naturel : or de quinacridone, ocre, orange et gris de payne constituent la palette de base et de prédilection pour traduire la teinte du sable, des pierres, des temples et des statues colossales.La seule couleur qui vient trancher est le vert profond des palmiers : ce dernier rompt avec l’ocre des temples et le bleu du ciel.

En aquarelle, il est essentiel de préparer sa palette avec ces différentes couleurs et de s’y tenir pour garder toute la cohérence visuelle de ces paysages grandioses.

 

🔸 Un contraste essentiel : pour rendre compte des reliefs ou des volumes, il est nécessaire de savoir travailler des effets de matière en aquarelle. L’observation des textures est clé. Elle permet de donner de la vie et de la profondeur aux éléments architecturaux.

Au milieu des différentes nuances fondues, il faut pouvoir distinguer les monuments, temples et pyramides qui s’érigent : savoir jouer avec les matières et le contraste est la clé pour rompre la monochromie du paysage.

 

🔸 Une lumière sculptée : aussi écrasante soit-elle, la lumière du soleil crée un jeu d’ombres omniprésent. Certaines zones semblent presque blanches sous la lumière éclatante, tandis que d’autres plongent dans des ombres froides.

En aquarelle, un bon exercice consiste à créer de la transparence avec des lavis superposés pour créer ces subtils jeux de lumière. On peut aussi travailler avec le blanc du papier pour exprimer l’intensité lumineuse

Felouque sur le Nil - atelier aquarelle Paper Break

L’Égypte monumentale : un défi en dessin

L’autre défi que les élèves ont du relever est de représenter ces merveilles d’architecture : les pyramides de Gizeh, le temple de Karnak (parmi les plus connues) imposent un travail de perspective parfois pointu.

 

Mais au delà du dessin technique, il ne faut pas perdre de vue ces deux conseils : 

 

🔹 La simplicité gage de puissance : quelques traits peuvent suffire pour évoquer un monument. Le travail sur la couleur donnera toute sa puissance à la réalisation. Il n’est donc pas nécessaire d’être trop précis ou perfectionniste en dessin car l’impression et l’atmosphère générale sont le plus important.

 

🔹 La légèreté pour impact : nombre des monuments sont dans des tons similaires au désert qui les entoure. Alors pour réussir à marquer la frontière entre les deux,  il faut jouer sur la densité des pigments (pour éviter un effet trop plat) et éviter d’utiliser un feutre liner (pour ne pas alourdir le rendu).

 

crayonné du temple égyptien de Karnak

Quand l’apprentissage devient une aventure

L’Égypte n’est pas seulement un décor majestueux, c’est aussi une terre d’histoire et de récits intemporels. Chaque croquis devient une invitation au voyage, un fragment de mémoire capturé sur le papier. Et si ce "papier", demain, devenait ton futur carnet de voyage ?

 

Lors de l’atelier Paper Break dédié à cette thématique, certaines participantes ont osé jouer avec la lumière et les contrastes, d’autres ont préféré détailler la finesse architecturale des temples…

Mais toutes se sont appliquées à restituer cette harmonie entre rigueur et fluidité, entre pierre et sable, entre permanence et éphémère. Ces moments de partage et d’expérimentation sont précieux, car ils permettent d’oser, de tester et d’apprendre dans un cadre bienveillant, d’enrichir sa pratique, ou même de se lancer pleinement dans l’aventure du carnet de voyage à l’aquarelle.

 

Si cet exercice t’inspire, sache que maîtriser ces bases est accessible aux débutants. Ma formation "Créer ton premier carnet de voyage" te permet d’acquérir les compétences essentielles pour immortaliser tes souvenirs en aquarelle et donner vie à tes carnets.

 

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