« Créativité » et « bien-être », voilà bien deux mots remplis d’espoir en ces temps chahutés. Pour autant, est-il si facile de les faire rimer ? Pas si évident quand on sait que de nombreuses personnes en quête de bien-être n’osent pas se tourner vers la créativité par méconnaissance, par manque de confiance ou encore par peur de mal faire… Découvrez dans cet article des conseils, issus de ma propre expérience et de celle de mes élèves, pour oser vous lancer et être un artiste heureux !
Oser se sentir légitime !
Depuis 5 ans que j’anime des ateliers, nombreuses sont les personnes qui arrivent en ayant un manque de confiance en leurs capacités dans le domaine artistique. Elles ne se sentent pas légitimes. A titre d’exemples, voici des phrases prononcées par des élèves avant de démarrer un atelier de dessin, d’aquarelle ou de calligraphie : « Euh… je ne sais pas dessiner ! », « Vous savez, j’écris très mal… », «Je ne suis pas sûre d’y arriver », « J’ai peur d’être un boulet pour le groupe », « Dans la famille je suis celle qui n’a pas de talent artistique », etc…
Sans relâche, j’encourage énergiquement mes élèves à croire en elles et en leurs ressources. Sans nul doute parce que cela fait écho avec ma propre expérience. Certains d’entre vous le savent déjà : je suis autodidacte sur le plan artistique et il m’a fallu atteindre (attendre ?) l’âge de 45 ans pour oser me lancer et partager ma créativité en montant ma société et en animant des ateliers ! je n’en menais pas large et le syndrome de l’imposteur n’était jamais bien loin…
Pourtant, c’est en croyant fermement en nos capacités que nous chassons ce syndrome sans fondement. Notre mental peut s’avérer être un saboteur professionnel si l’on n’y prend garde (vous savez, cette petite voix intérieure qui vous fait plein de reproches) et il faut donc savoir avant tout le remettre à sa place !
A l’issue des ateliers, force est de constater que mes élèves sont transformées et prononcent un tout nouveau type de discours : « ça m’a fait un bien fou ! », « ça m’a donné confiance en moi ! », « je n’imaginais pas autant m’amuser », « je suis trop fière », etc…
Elles ont osé se lancer et se sont rendues compte qu’elles avaient toutes les ressources pour réaliser quelque chose en lien avec qui elles sont.
Etre indulgent avec soi-même
Les retours et encouragements que j’ai reçus dès mes débuts m’ont fait prendre conscience que la pression que je ressentais ne venait pas de l’extérieur mais uniquement de moi. Là où je portais un regard sévère sur mes œuvres, mon entourage (personnel et professionnel) me complimentait ou s’extasiait, sans flatterie.
Eh bien, pour mes élèves, c’est la même chose. En atelier, chaque personne profite du regard des autres participantes : elle prend alors conscience du niveau d’exigence qu’elle s’impose à elle-même… La dureté de son regard sur ce qu’elle crée tranche avec la bienveillance des autres élèves sur sa réalisation.
Il est terrible de constater que nous sommes bien souvent nos propres bourreaux. Pour créer sans pression, il est urgent de d’adopter un comportement indulgent vis-à-vis de nous-mêmes et oser se féliciter !
Booster progressivement sa confiance
C’est à force de pratiquer mon art que mes peurs (ne pas être à la hauteur, rater, déplaire) se sont dissipées pour laisser la place à des envies : m’exprimer et partager.
Au fil de l’année, mes élèves traversent la même expérience : des sentiments de liberté et de confiance s’installent d’atelier en atelier. Au bout de plusieurs ateliers, elles n’ont plus d’appréhension ; elles sont impatientes et s’emparent sans attendre du matériel mis à leur disposition. Comme dans beaucoup de domaines (je pense au sport et à la musique, mais il y en plein d’autres), la régularité est la clé de voûte de confiance, elle-même gage de bien-être.
S’attacher au processus plutôt qu’au résultat
Il faut apprendre à dissocier « créativité » du mot « art ». Pas facile au début, car on se met souvent une pression pour produire au sens artistique, ce qui veut dire « faire du beau ».
De manière souvent inconsciente, certains pensent qu’être artiste est réservé à des « chanceux » : vous savez, ceux pour qui une marraine bonne fée se serait penchée sur leur berceau en leur donnant des supers pouvoirs, comme dans les dessins animés … LOL
En réalité, ce sont mes années d’animation d’ateliers, avec plus de 800 élèves accompagnés, qui m’ont fait comprendre que le bien-être tenait bien plus au processus créatif qu’au résultat lui-même ! Si le ressenti du beau est là, c’est encore mieux, mais c’est loin d’être le vecteur principal…
Au fil des ateliers, mes élèves confessent être bien plus attachées à l’expérience qu’elles traversent que par ce qu’elles ont finalement créé. La créativité a beaucoup plus d’impact quand elle est vécue comme un moyen d’expression et non un but : elle se révèle être un outil d’affirmation de soi.
En conclusion ...
Pendant mes ateliers, qu’il s’agisse d’écrire, de calligraphier, de dessiner, de coller, de mettre en couleur, … le bien-être est là dès lors que l’envie prévaut sur la peur, la bienveillance sur le jugement, et le chemin sur la destination.
Créer devient alors un jeu d’enfant où l’on s’accorde du temps sans se prendre (trop) au sérieux. La joie et la fierté ressenties nous procurent un sentiment d’accomplissement et ouvre la porte à nos ressources intérieures.
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N'hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous apporte le fait de créer et si vous y trouvez du bien-être ?
Je vous dis à très vite,
Sandrine
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Lydie (mercredi, 01 mars 2023 19:56)
Bravo sandrine pour ce billet ! C’est super ������